Mon premier mois au Sénégal

Salaamaalekum,

Je suis Lis de Capellen et j’ai eu la possibilité de réaliser un volontariat de 6 mois au Sénégal avec l’ONGD Guiden a Scouten fir ENG Welt et avec le soutien du SNJ. Après la première, il était clair pour moi que je ne souhaitais pas directement entamer des études universitaires, j’ai donc eu l’idée de faire un volontariat. D’une part j’aurais connu une autre culture et d’autre part j’aurais pu me développer personnellement.

Le projet dans lequel je me suis engagée pour les six prochains mois s’appelle CREPE – Centre de Ressources Éducationnelles et de Promotions des Enfants. L’objectif de ce centre est de donner une éducation à tous les enfants, y compris les enfants démunis et ceux qui ont un handicap physique ou mental.

La classe où je vais travailler pendant six mois a également le devoir de préparer les élèves à rentrer en formation au CIFOP (Centre International de Formation Professionnelle).
Le 1er février, quand j’ai dû saluer ma famille et mes amis, ce n’a pas été facile, mais ça en a valu la peine !

J’ai pris l’avion à partir de Paris et six heures plus tard, avec un peu de retard, j’ai atterri au Sénégal. La Directrice Pédagogique du CREPE m’attendais et nous avons fait la route ensemble jusque Mboro, la ville où je vais vivre pendant les six prochains mois.

Pendant la 1ère semaine j’ai eu un choc culturel, bien que je savais plus ou moins ce à quoi j’aurais dû m’attendre. Les rues, par exemple, sont souvent sales et il y a des déchets partout. De plus, à moins de 50 mètres de la maison il y a une mosquée qui a ses hautparleurs pointés dans notre direction et qui appelle à la prière cinq fois par jour.

Une autre grande différence est la nourriture qui est souvent relevé et assez grasse. Les gens mangent le plus souvent dans un seul plat avec les mains, ou avec une cuillère. Même après un mois je ne suis pas habituée au piment et je suis contente quand il y a des mets sans piment.

Les douches aussi sont très différentes : il y a juste un seau et il faut espérer que l’eau coule du robinet pour pouvoir le remplir ! Pour faire la lessive, c’est la même chose, car tout doit être lavé à la main. Il y a parfois des coupures d’eau et il faut alors attendre que l’eau revienne … quand on l’entend couler à nouveau, on est bien content !
Pendant les dernières semaines, j’ai déjà pu avoir un aperçu de la culture sénégalaise. Le premier week-end, j’ai été invitée à un anniversaire de mariage et le week-end suivant à un mariage traditionnel ou il y a eu beaucoup de chants et de danses.

En plus de ça j’ai été invitée par des résidents français avec lesquels nous avons joué à la pétanque, ce qui nous a amené un peu d’Europe au Sénégal !
La première semaine au CREPE j’ai fait le tour des quatre classes, en partant des petits de cinq à sept ans jusqu’au grands de 12 à 15 ans.

Cette semaine a été l’occasion de s’habituer et de comprendre le système et le fonctionnement des cours. Vers la fin de la semaine j’ai pu me décider dans quelle classe j’allais travailler pour les six prochains mois. J’ai choisi la classe des plus grands qui ont entre 12 et 15 ans. D’un côté j’ai bien aimé leur programme et de l’autre, ils parlent un peu plus de français que les plus petits.
Les deux dernières semaines, j’ai appuyé l’enseignante dans les cours et les corrections. De temps en temps j’ai aussi donné cours, surtout pour revoir des cours avec eux. Maintenant je suis en train de mettre en place un programme pour les cours de sport et de bricolage. J’ai aussi pu faire des cours de Kickboxing et des décorations de classe en origami avec une autre volontaire.

Pendant ce temps j’ai également commencé à apprendre un peu de wolof, lentement, mais sûrement. C’est une langue compliquée et très différente de toutes les autres langues que je connais. Cependant tous les jours j’apprends quelques mots car cela rend le contact plus facile avec les gens qui sont alors directement plus ouverts.

Jusqu’aujourd’hui j’ai déjà fait beaucoup d’expériences et j’ai appris plein de choses ! J’ai hâte de voir ce que les cinq prochains mois vont m’amener et je suis contente de continuer à découvrir le Sénégal.