Les partenaires d’ONGD Guiden a Scouten fir ENG Welt face au COVID 19

2020 restera dans les annales comme l’année où tout s’arrêta à cause de la pandémie liée au coronavirus COVID 19. En effet, depuis le 13 mars, date à laquelle l’OMS l’a classifiée de pandémie les mesures de confinement, d’Etat d’urgence, d’urgence sanitaires et de course aux dispositifs de protection se sont multipliés dans tous les pays du monde.

S’il est vrai que ce virus est très contagieux et a fait preuve d’une grande mortalité dans certaines régions du monde ; le confinement, l’arrêt d’activités économiques, sociales et culturelles met à très dure épreuve une grande partie de la population mondiale.

Nous ne sommes en effet pas tous égaux devant ce fléau, même si c’est rassurant de se dire que nous sommes tous dans le même bateau. Il y a avant tout les personnes à risque, qui peuvent  avoir des retombées plus sévères de la maladie. Il y a les personnes qui souffrent d’une maladie mentale pour qui le confinement et le  manque de lien social peut s’avérer très dangereux. Il  y a ceux qui vivent dans des foyers violents, qui se verraient peut-être plus rassurés de braver le virus que leur bourreaux, il y a ceux qui ont perdu leurs emplois et donc leur source de revenus.

Et puis, il y a ce très grand pourcentage de pauvres de la planète, qui vivent avec un ou deux dollars par jour, au jour le jour et qui se voient actuellement dans l’impossibilité de subvenir à leurs besoins les plus basiques. Pour beaucoup, se nourrir est devenu un casse-tête, mais même avant ça, le simple fait de se laver les mains correctement et régulièrement est un défi.

De plus, les conséquences plus profondes et à moyen terme du ralentissement des activités socio-économiques pour les populations les plus pauvres et pour l’avancement vers l’atteinte des objectifs du développement durable ne sont pas encore claires. Pour l’ONGD Guiden a Scouten fir ENG Welt, investie principalement dans la contribution à « Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie » (ODD 4), l’accès à l’éducation doit rester une priorité dans les pays en développement et si cette situation devait perdurer, elle risquerait de compromettre beaucoup d’avancées relatives à l’éducation des enfants. En effet, la fermeture de tous les établissements scolaires prive les enfants de ce droit fondamental alors qu’il n’y a pas d’alternatives numériques possibles pour la continuité éducative pour des millions d’enfants dans le monde. La fragilisation socio-économique ultérieure de populations déjà en situation de grande pauvreté pourrait aussi être un frein à la reprise de la scolarisation des enfants une fois que les établissements auront ouvert à nouveau. Il est donc souhaitable que cette période dure le moins possible pour que le travail de sensibilisation à l’importance de l’éducation et le support matériel à l’éducation dans nos pays partenaires ne soit pas perdu.

Heureusement, nos partenaires sur le terrain – Jeunesse et Développement au Sénégal, l’ONG Gakassiney et Les Amis de l’Ecole au Niger – engagés auprès des populations les plus vulnérables, sont à pied d’œuvre et se sont tout de suite mobilisés pour être proches de ces populations avec lesquelles ils travaillent au courant de toute l’année. C’est ainsi qu’au Niger et au Sénégal des activités de sensibilisation pour mieux connaître les gestes barrières à adopter face à ce virus, de fourniture de kits de lavage des mains, ainsi qu’un accompagnement de bénéficiaires particulièrement vulnérables en termes d’appui alimentaire ont été mis en place avec promptitude. La sensibilisation communautaire sur les risques de cette maladie mais aussi  sur bien d’autres thématiques liées au développement continue grâce aux radios communautaires que Guiden a Scouten fir ENG Welt appuie au Niger et au Sénégal.

Nous remercions nos partenaires pour leur engagement infaillible aux côtés de leurs bénéficiaires et espérons que la propagation du virus reste sous contrôle. Nous espérons aussi qu’un retour à la (presque) normale advienne dans un futur proche pour que les effets négatifs du ralentissement économiques restent limités, surtout pour les populations les plus vulnérables.